Chiraz, Persépolis & environs – mai 2009
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Dès le lendemain de notre arrivée à Chiraz, nous avons partagé une voiture avec deux voyageurs néozélandais pour aller à l’assaut de Persépolis et de trois autres sites historiques des environs…
Amateurs de vieilles pierres et de bas-reliefs, régalez-vous
Le site était étonnamment peu fréquenté
Sur la colline, à l’arrière-plan, le tombeau de quelque sommité antique
Une fascination certaine pour les représentations de la chaîne alimentaire ?
On imagine les dignitaires drapés, déambulant entre les colonnes un jour rutilantes
Voilà, c’était Persépolis
À la sortie, un dromadaire désœuvré, attend dignement les touristes, sous une chaleur écrasante
On remonte en voiture pour rejoindre Naqsh-e Rajab, un tout petit site…
… avec ses bas-reliefs monumentaux
Puis le site de Naqsh-e Rostam
avec ses airs de mini-Petra persane
L’étrange gros bloc, devant, s’appellerait Kaba Zartosht (for what it’s worth)
Ne m’en demandez pas plus
Dernier des trois sites : Pasargad, ou ce qu’il en reste
Et dans les environs, des collines pelées à perte de vue
Retour à Chiraz : la tour du château a, paraît-il, attiré des spécialistes de la tour de Pise à cause de son penchant pour… de son penchant tout court, en fait.
La ville a son lot de belles faïences et de fiers minarets
À l’entrée du parc, un potier à l’œuvre se laisse distraire
Dans le parc, sur le tombeau de Hafez, poète du XIVe siècle, gloire nationale, des Iraniens de tous âges viennent se recueillir
Mais le charmant petit parc qui entoure le mausolée, avec ses orangers en fruits, et ses petites boutiques d’artisanat sont aussi l’occasion de promenades pour les tourtereaux…
… ou de lectures paisibles
Il ne sera pas dit que nous aurons quitté une ville sans en avoir un peu arpenté le bazar
Entre deux boutiques de fripe, une explosion de couleurs et de parfums
Et une touchante scène de papa-poulisme sous les foulards bariolés
De la brouette au téléphone portable, du noir funèbre au rose fuchsia
Souvent, on tombe sur ces boutiques étrangement dépouillées, dont on aimerait savoir ce qui peut bien s’y vendre
En sortant du bazar, un peu plus loin, bouquinistes et militaires
Après Chiraz, nous remontons vers le nord-est : Yazd, ville du désert. Encore sept bonnes heures de bus…
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