Tamil Nadu – décembre 2016
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Petite recette pour un voyage mémorable…
1. Se casser le pied (en tombant de sa hauteur) douze heures avant le départ
2. Arriver à Chennai en plein cyclone (ici, une accalmie sur la route transformée en torrent)
3. Et débarquer au beau milieu d’une crise monétaire (ici, la queue au distributeur)
Escale 1 : Mamallapuram (Mahabalipuram)
Pour cause de cyclone, pas d’électricité, pas d’eau, pas d’internet pour joindre les amis que nous devons retrouver… Juste le beau Shore Temple au soleil couchant
En fin de journée, les pêcheurs démêlent leurs filets
Le Shore Temple en question, vu de dedans
Et non loin de là, les bas reliefs
Vendeurs de rue et biquette acrobate
Être une vache, sacrée ou pas, ne devrait pas vous autoriser à toiser les gens comme ça…
Vous auriez vu son groin de plus près… c’est moche, de sniffer, même pour un cochon
Errance dans les ruelles excentrées de la ville, sous le regard perplexe des habitants (« Il n’y a rien à voir ici »)
Cette ville, habituellement très touristique, est anormalement déserte cette année, nous dit-on
Mais toujours, au soleil couchant, imperturbables, les pêcheurs démêlent leurs filets
Escale 2 : Puducherry (Pondichéry)
Suite des péripéties : devant l’hôtel initialement prévu (complet), nous rencontrons un jeune type très sympa qui se dit « Couchsurfer » et nous invite à dormir chez lui, pour nous apercevoir finalement qu’il s’agit d’un professionnel du plumage de touristes
Pas grave. Nous avons enfin retrouvé nos amis.
Et comme ils ont des enfants, nous ne pouvons rater l’occasion d’aller voir Lakshmi (la fille avec la trompe), qui vient bosser au temple incognito, comme tous les jours.
Pour la page Coccinelles de mon site, j’ai cherché… cherché… mais voilà… c’est ce que j’ai trouvé de plus proche
Mais à la base, nous sommes venus pour le mariage de nos amis. Et pour un bon mariage à l’indienne, il faut un éléphant…
Et des fleurs, beaucoup de fleurs… Un beau mariage pour de beaux amis
Le lendemain, nous repartons en balade. Nous vison plein ouest, nous nous retrouvons au sud.
Allez comprendre. Du coup, découverte du quartier musulman.
Ici, on pratique encore volontiers la vente à la criée sur le bitume
Après un léger détour, nous arrivons au grand marché couvert de Pudu… où les mots « marchande de couleur » prennent tout leur sens
Pour une raison étrange, nous nous attardons plus volontiers chez les tresseurs de fleurs que dans le secteur « poisson » (pouafff… rien que d’y repenser…)
Nous allons reposer nos gambettes au jardin botanique qui, pour être honnête, n’a pas une grande valeur botanique, mais on ne crache pas sur un instant de quasi-calme
La promenade du bord de mer est très prisée, en fin de journée
Dans la rue du canal, c’est un autre genre de capharnaüm
Avant de quitter la ville, petite halte à Serenity Beach, qui a soudain des airs plutôt hitchcockiens
Allez, on continue…
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