Le Cap-Vert est un archipel composé de 10 îles : Santo Antão , São Vicente , Santa Luzia , São Nicolau (au nord-ouest) ; Sal et Boa Vista (au nord-est) ; Brava , Fogo , Santiago et Maio (au sud). Comme nous n’avions pas des mois devant nous et que nous aimons prendre notre temps pour nous imprégner de tout, nous nous sommes limités pour cette fois à deux îles : São Vicente, pour sa vie musicale en particulier, et Santo Antão, pour ses paysages fabuleux entre mer et montagne.
Et nous n’avons pas été déçus.
Le tout petit aéroport international de la grande dame…
Mindelo (île de São Vicente)
Et hop ! plongée directe dans la vie des rues de Mindelo
Les hommes bavardent, les femmes travaillent, les chiens dorment… et les moutons sont bien gardés
Le commerce se fait sur le pas de porte…
… ou à même le trottoir
Un coucher de soleil, puisqu’il en faut toujours un
Malgré le vent infatigable du Cabo Verde, les rues sont écrasées de soleil
Belle harmonie colorée
Comme nous aimons être exhaustifs, nous allons jusqu’aux confins de la ville, au cimetière des bateaux
J’en remets une couche sur la répartition des tâches entre les sexes… ?
Dimanche, le musée est fermé… mais bien gardé
Au coin de la rue
Quand une sommité s’en vient visiter la mairie, on sort les danseuses brésiliennes…
… et on laisse choir ses outils un moment
Le soir venu, nous allons pousser la chansonnette dans un bar (ici, notre hôtesse en pleine danse endiablée sur les notes de Besame mucho)
Balade sur la côte…
… en direction de Lazareto…
… Lazareto que voici, étrange ville fantôme, à quelques kilomètres de Mindelo
Et retour
Un petit coin tranquille pour bouquiner
Pendant qu’un jeune homme grave son graffiti sur l’écorce, elle passe, la nuque fière et solide
Quelque part entre ces croix, la dernière demeure de Cesaria Evora
Inspiré !
Pour ne rien oublier de l’architecture locale, quelques traces coloniales sans doute
En prenant de la hauteur sur les pentes de la ville, on distingue au loin l’Ilhéu dos Pássaros (îlot aux oiseaux) que nous surnommerons « la crotte » le temps du voyage (parce que bon… avouez)
Que nous étions bien, chez Grizelda
Je ne sais pas à quoi ils jouent, mais ça a l’air rudement sérieux
Le retour des pêcheurs dans la baie
Couleurs, couleurs
Si vous montez au Fortim del Rei pour voir le fortin en question, vous risquez une grosse déception…
… par contre, le point de vue sur la baie n’y est pas décevant…
… de l’autre côté, la vue est plus… rocailleuse
Espongeiro – Caibros – Chã de Igreja – Ponta do Sol (île de Santo Antão)
Arrivée sur l’île de Santo Antão !
Nous sommes accueillis par une mer de nuages
… et par une bourrique un peu timide
Au détour du chemin, un dernier coup d’œil sur l’île de São Vicente, perdue dans la brume
Puis on s’enfonce dans la montagne, et ses petites maisons typiques
Nous ne croiserons pas foule
Ces murets de pierres branlantes qui bordent le chemin nous accompagneront pendant les jours suivants
Partout, les terrasses strient les flancs de la montagne
Oh ! une petite maison typique 😉
Une petite pause ?
Au deuxième jour, nous quittons Caibros dans les nuages
Jeunes et vieux, au travail sur les terres
Et on recommence à grimper, sous le regard moqueur des biquettes
Ce charmant monsieur nous confirmera que nous sommes sur le bon chemin. En même temps, il n’y en avait pas d’autre.
Une ou deux vallées plus tard…
… nous arrivons pour le déjeuner chez l’adorable Dona Joana
« J’voudrais pas t’affoler, mec, mais y a un gros trou dans ta guitare »
Un nouvel élève potentiel… quoi que, plus intéressé par les percussions, peut-être ?
On se remet en route, direction Châ de Igreja…
… que voici ! mais il faudra encore descendre au fond du canyon et remonter pour atteindre le village
On ne va pas se plaindre, il y a plus chargés que nous
Enfin ! Arrivés au village
Le temps de boire un verre sur la place, où le rutilant parc de fitness sert essentiellement de parc à jeux pour les enfants
Et la nuit tombée, on se fait un petit bœuf
Allez, c’est reparti pour la dernière étape…
… six heures de marche le long de la côte ! Et ne vous y fiez pas, le chemin n’était pas plat, mais alors pas du tout !
Heureusement, nous traversons plusieurs villages, il faut bien s’hydrater
Au distributeur de caresses, il y a la queue
À gauche le bleu azur, tandis que sur la droite s’égrainent les vallées presque vertes
… et les villages avec vue
Destination finale en vue : Ponta do Sol
Fin du périple dans les montagnes, trois jours à monter et descendre, descendre et monter, éblouis par le panorama… c’était superbe… mais j’ai mal aux pieds !!!
Nous avons bien mérité une soirée de repos et de délicieuses croquettes de fromage au miel (non, je n’ai pas de photo de mon assiette ! vous vous êtes crus sur Instagram ??)
Ici, la trottinette n’est ni électrique ni à louer
Et vous avez intérêt à avoir de bons freins sur vos fauteuils roulant
Petite réunion indolente sur un bord de trottoir
Titanic, le seul, le vrai
Grandeur passée
Ordinaire d’aujourd’hui
Et contemplation
Retour à São Vicente
Allez, retour sur l’île de São Vicente. À noter, au passage, la vue depuis le bateau sur la tour de Belem miniature, petite sœur de l’homonyme lisboète.
Pour nos deux derniers jours, un peu à l’écart du centre de Mindelo, nous sommes accueillis chaleureusement par un marin français, dont voici le bateau
Promenade dans l’arrière-pays de Mindelo. Un troupeau bien dissipé.
Pas beaucoup de monde, ici, et cette dame se demandait bien ce que nous venions y faire
Faune, flore et géologie
En dehors des oiseaux, la faune locale se limite aux animaux d’élevage et de compagnie importés par les humains.
Bon, celui-ci n’a sans doute pas été importé, d’accord.
Pour les omelettes
Pour le fromage
Sur São Vicente, les grands chiens. Sur Santo Antão, les petits modèles adaptés à la montagne.
Toujours durs à la tâche, et patients
Le Yin et le Yang
Un autre type de fromage
Côté flore, l’Aloe Vera abonde
Les incontournables plantes grasses des milieux arides
Les bananiers et leurs fleurs étranges
Lave et percée végétale (tiens, voilà qui me rappelle l’Islande… oui, bon, à 20°C près)
Géologie, dentelle rocheuse
Côté géologie, le volcanisme offre toujours de jolies surprises.
Textures et couleurs