On devrait apprendre à mieux penser avant d’apprendre à mieux parler…
Je n’ai pas besoin d’être convaincue du pouvoir des mots. Non, vraiment, pas moi.
Et j’ai déjà exprimé mon point de vue sur l’inclusion dans l’écriture (ici).
Encore faudrait-il ne pas oublier que les mots se forment dans l’esprit avant de passer sur nos lèvres.
Toute personne doit pouvoir décider, pour ce qui la concerne, du pronom utilisé pour la désigner, « iel » inclus si c’est là que va sa préférence, mais sans nécessairement s’y limiter.
Pour le reste du débat, je ne peux que me répéter : contre l’exclusion, l’invisibilisation de quelque genre ou non-genre que ce soit, la solution ne peut être que l’exclusion, l’invisibilisation, l’indifférence au genre en général.