Où l’on découvre que ce cher Freud aurait peut-être pu ne pas si mal tourner. Si seulement…
Pour faire simple :
Il a assisté avec le plus grand intérêt aux freak shows, pardon, aux leçons de Charcot, qui exhibait ses « hystériques ». Contrairement à ce dernier, il n’est pas resté sourd aux mots de ces femmes et a noté qu’il y était systématiquement question de violences sexuelles, d’abus. Il en a déduit que cet état devait découler de ces traumatismes.
Et puis…
Lorsque, ensuite, il a reçu ses bourgeoises (celles qui paient), il a fini par se dire que non, ce n’était point possible qu’elles soient si nombreuses à avoir été violentées. Et puis, que leurs gentilhommes de pères, d’époux, etc., ne seraient point capables de telles choses, non, non.
Alors…
C’est là que c’est parti en cacahuète.
Pour réconcilier ses dissonances, il a conclu que ce n’était donc pas nécessairement l’acte qui les avait mises dans cet état, mais… le fantasme de l’acte.
Et voilà comment Monsieur Sigmund est passé du côté obscur.
Peut-on l’en blâmer, plus d’un siècle avant la « libération de la parole », alors qu’aujourd’hui encore, certains ont du mal à accepter l’ampleur de la chose ?
Oui.
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Ce « détail » mis à part, il est question dans ces émissions d’endométriose, de femmes battues, d’épilepsie, de troubles neurologiques, de psychanalyse, de justice, de politique, de spectacle, d’histoire, et plus encore, disant en filigrane une misogynie qui décidément ne veut pas passer son chemin, même à l’ère de #metoo. Tant qu’il reste en ligne, allez donc y jeter une ou deux oreilles. Vous en ressortirez grandis.